mercredi 19 septembre 2012

Pourquoi je ne serai jamais président...

à l'évocation de cet été, me reviens en mémoire un point existentiel (quand on est en pleine crise de remise en question, si, si, c'est important). Il y a au moins une chose dont je suis sûre : je ne serai jamais président ! Et là le lecteur interloqué brûle évidemment de savoir pourquoi ? (parce que oui effectivement cela pourrait paraître de prime abord un gâchis monumental une telle affirmation).
Cette certitude, celle de ne jamais vouloir accéder (notez le vouloir et pas pouvoir...) aux plus hautes fonctions de l'Etat, m'est venue le jour où visionnant les fantastiques et fondamentales informations journalières télévisuelles je vois notre nouveau président en vacances (au fort de Brégançon) en plein bain de foule. L'homme, se voulant accessible, s'est fait bisouiller par tous les vacanciers du coin (voire des autochtones). OH MON DIEU QUELLE HORREUR !!!
Autant directement lécher une poignée du métro !!! Boire l'eau des urinoirs !!! Ou encore avaler cul sec un cocktail de streptocoques et staphylocoques !

Ah oui, je ne l'avais peut-être pas dit : je crains un peu les microbes (mais je ne suis pas "vraiment" hypocondriaque, du moins mon psy ne m'a pas diagnostiquée comme telle).

mercredi 12 septembre 2012

Résultat des courses...

Cet été...

J'ai pas aimé avoir mes règles et continuer à espérer bêtement que je puisse un jour tomber enceinte comme tout le monde (en même temps je m'auto-émerveille encore de ma naïveté à ce sujet!)
J'ai aimé partir à Porquerolles et voir ma fille découvrir le sable, la mer et tout ces petits plaisirs et déplaisirs.

J'ai pas aimé les mauvaises nouvelles qui nous laissent un gout amère dans la bouche et nous font penser que bientôt d'autres vont encore partir trop tôt (f*****g disease...)
J'ai aimé prendre le temps de vivre et profiter de la vie

J'ai pas aimé prendre 3kg en si peu de temps
J'ai aimé siroter du rosé avec mes potes, faire la fête, boire des apéros, manger de la charcuterie corse et des beignets de fleurs de courgette (comment ça ceci explique cela !)

J'ai pas aimé passer l'été à me demander comment aller s'organiser ma rentrée...reprendre le travail ou pas...cette incertitude m'a perturbée
J'ai aimé reprendre 24h mon boulot et apprendre dans la foulée qu'on allait me licencier (enfin je sais pas si j'ai aimé, c'est très angoissant de se retrouver au pied du mur, mais je voulais partir et je suis satisfaite que la situation se soit enfin débloquée.

J'ai pas aimé certains des moments passés en famille où la pression ressentie était trop forte pour moi et où j'en ai eu un peu assez qu'on me prenne pour shiva avec ses 4 bras.
J'ai aimé la douce semaine passée avec des amis, dans un rythme qui me convenait. 
J'ai pas aimé que les gens que j'aime fassent des fausses couches
J'ai aimé et mesuré ma chance d'avoir au moins un bébé

J'ai pas aimé me sentir vampirisée tout l'été par nos familles respectives et servir d'hôtel à tous ceux qui n'avaient pas organisés leurs vacances
J'ai aimé ce moment de calme après la tempête où on s'est retrouvés enfin tous les 3, enfin juste nous, au complet.

J'ai pas aimé me faire planter par une directrice de crèche qui m'avait dit qu'en juin j'avais une place et qui m'a dit en septembre que je n'en avais plus - "il faut faire avec les réalités du terrain madame" - je pense qu'elle appelle "réalités du terrain" les passes droits qui n'ont pas dû manquer d'être sollicités durant l'été et qui ont fait que mon dossier est repassé sous la pile!
J'ai aimé passer du temps avec ma fille (mais vraiment j'aurai rêver d'avoir ces deux demi-journées rien que pour moi!)

Bref, un été un brin mitigé...fait de bons souvenirs mais pas que.

En ces temps de rentrée, je ressens comme une urgence à prendre des décisions importantes qui vont faire bouger les lignes, qui me donneront le sentiment d'avoir enfin une prise directe sur ma vie et mes choix.
D'ici peu, je serai sûrement libérée d'un employeur pour lequel je ne voulais plus me plier en quatre.
Et après?
En ce moment une question (empruntée à Jean-Pierre Darroussin dans "Le coeur des hommes"...oui je sais mes références sont vraiment très intellectuelles!) me taraude : "qu'est-ce que je ferai si j'étais moins con"?

Je tenterai de répondre à cette question dans les mois qui viennent...

Et vous votre été, vous en êtes content(e)s?